Dans le monde du sport, les changements sont souvent légions et l’histoire entre parfois dans la légende grâce à différents paris. Il existe par exemple ceux des sportifs en UFC mais également ceux d’organisations, de fédérations, qui changent totalement de disque pour moderniser une catégorie ou une course à part entière.
C’est ce qu’il s’est notamment passé cette saison dans le championnat du monde d’endurance, en WEC. Bien évidemment, cette nouveauté s’est dérivée au Mans, dans la plus prestigieuse des courses du calendrier et ses fameuses 24 heures remportées pour la quatrième année consécutive par Toyota.
La création de la catégorie Hypercar a changé beaucoup de choses que nous allons vous expliquer et a précipité également le retour au premier plan de Peugeot. La saison prochaine, la fameuse marque au lion française viendra sur les terres d’excellence de Toyota, tenter de faire trembler la firme japonaise et mettre fin à son hégémonie. Une ambition importante mais ô combien excitante !
Toyota sacrée au Mans
La malchance et autres concours de circonstances ont enfin quitté l’équipage de la Toyota numéro 7. En pôle au départ de la course, le trio composé de Conway, Kobayashi et Lopez n’a pas connu le moindre impair majeur et pourtant habituel du côté du circuit de la Sarthe. Un doublé complété par l’autre équipage, le numéro 8, devant l’hypercar Alpine, arrivée pour la première fois dans cette nouvelle catégorie. En LMP2, la voiture de la Team WRT s’est imposée d’une courte tête devant la JOTA. Chez les professionnels du GTE, Ferrari a dépassé dans la ligne droite finale et dans un suspense indécent, la Corvette de l’équipage 63. Une victoire qui rentrera dans l’histoire pour les trois pilotes de la 51.
Enfin, les GTE-Am mettant aux prises les amateurs et les teams non-professionnels, ont également vu la victoire de AF Corse sur Ferrari pour l’équipage numéro 83.
Nouvelle catégorie
Pour ceux qui ne suivent le WEC que lors des 24 heures du Mans, le changement fut brutal entre anciennes LMP1 et Hypercar. Puisque ce matricule a laissé place aux désormais en vogue Hypercar, qu’est-ce qui a vraiment changé dans cette catégorie ? Juste le nom ou d’autres aspects techniques ? En laissant plus libre court aux constructeurs au niveau des réglementations, les Hypercars laissent naturellement place à plus de modifications et de risques pris. Notamment au niveau de l’aérodynamisme. Ces dernières sont également plus grandes que les anciennes et vont moins vite, comme de nombreuses réglementations cherchent à brider ces voitures d’une puissance inouïe et à l’idée de ce que l’on verra en F1 la saison prochaine.
Toujours est-il que ces voitures ne sont comme d’habitude, pas à mettre entre les mains de n’importe qui. Avec une puissance de 700 chevaux à l’arrière et un moteur hybride de 200kw à l’avant, les tours au Mans sont moins rapides mais se font toujours aux alentours des 3’27. Pour 13 kilomètres et quelques de piste, rien que cela.
Peugeot débarque
L’année 2022 va marquer le grand retour de Peugeot dans cette catégorie après que la firme montbéliarde ait connu ses heures de gloire sportive sur ces mêmes routes de Spa, Sebring ou bien sûr, le Mans. Avec un concept annoncé révolutionnaire et des ambitions qui ne poussent qu’à une victoire finale, Peugeot voudra frapper un grand coup et signer son retour dans le monde de la course automobile de la plus belle des manières.
L’occasion pour le constructeur de « faire monter la sauce » et progressivement attirer tous les fans français autour de la marque. Deux grands noms de l’endurance française seront aux commandes avec Loïc Duval, multiple vainqueur du Mans et Jean-Eric Vergne.
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